hey-june

Take a sad Song and make it better.

Mardi 23 novembre 2010 à 22:26

Elle arrive à me mettre dans tous mes états.
Tous, sans exception.
A me faire passer d'un extrême à l'autre.


(Je crois que je tiens beaucoup à elle, hein ...)

Vendredi 12 novembre 2010 à 19:37

http://hey-june.cowblog.fr/images/Corinne.jpg
 
C'est ce qu'on appelle  .... comment on appelle ça ... Tu sais, quand tu fais un choix, difficile qui plus est, et puis, non pas que tu le regrettes, non, c'était la meilleure chose à faire, mais ... Tu sais, quand tu es blessée dans ton amour-propre. C'est à peu près ça. D'un coup d'un seul, te te retrouves avec 5 personnes de plus dans ta famille. Et pas n'importe qui. Tu retrouves ton père, que tu as quitté peu avant tes 10 ans. Tu retrouves ta soeur, enfin, demie-soeur, que tu n'as que très peu connu. Tu découvres 3 petits, et même si t'aimes pas les gosses, tu les kiffes. Et puis paf, de par ton propre chef, tu les quittes. Encore une fois.
J'avais pu discuter un peu avec mon père, la veille de son départ. La veille du début de la fin, en fait. Je me suis reconnue, je suis comme lui finalement. Et toi tu me l'avais reproché, maintes et maintes fois, alors je l'ai détesté, parce que c'était péjoratif. Mais finalement, je ne le hais plus, je suis une partie de lui, quelque part. C'est bizarre, parce que de mon enfance, je n'ai que très peu de souvenirs, jusqu'à mon adolescence, le lycée. Mémoire sélective, il paraît. Tu sais pourquoi? Parce que c'est une période qui m'est inconnue, finalement. Parce que j'ai effacé inconsciemment tout souvenir de la période où je t'appelais "papa". Et puis récemment, elle m'a parlé de toi en mal, enfin, pas vraiment en mal, mais ... C'est comme si. Et je me suis rendue compte, pas plus tard que cette semaine, qu'en fait, t'étais pas SI mauvais que ça. Et je dirais même que t'avais raison, par rapport à elle.
Cette soeur que j'avais retrouvée. J'étais presque heureuse en fait. Mais il y avait bien quelque chose que je te reprochais, que je ne t'ai jamais dit parce que je tenais trop à toi, et je savais que cela te blesserait. Tu n'étais pas présente pour moi. Tu n'avais pas d'écoute envers moi. Certes, un petit peu. Mais pas comme je l'aurais voulu d'une soeur. Pas comme moi je t'écoutais. Et puis tu as déconné. Ouais, y'a eu comme un court circuit.
"je balaye mes soucis alors n'en deviens pas un..."
Tu en as encore plus maintenant, non? C'était moi le souci? T'es sûre? T'as pété les plombs. C'est déjà la phrase que je t'avais dit le jour où tu nous as piqué une crise, dans le temps. Tu es égocentrique au possible, égoïste aussi. Tu ne vois donc pas la vérité où elle est.
"Mieux vaut mourir incompris que de passer sa vie à s'expliquer. Si maintenant tu ne cherches pas à comprendre ce que je dis, alors j'abandonne."
Et j'ai abandonné. Tu ne parles qu'à demi-mot, tentant de me monter la tête contre ma mère, qui est aussi la tienne. Mais ça ne marchera pas. Tu l'as connue certes avant moi, mais c'est du passé. Oui, maman a des défauts. Oui, elle a fait des erreurs. Oui, tu en as bavé. Est-ce une raison pour la détruire ? Tu as tenté de me monter la tête contre elle. A moi, sa fille. Tu as tenté de monter le tête à D., à lui, son mari. Tu as aussi tenté de créer des embrouilles avec mamie. Alors même si j'ai un sale caractère, même si je déteste quelqu'un, je ne vais pas tenter de la détruire par l'irrespect, comme tu l'as fait. Tu es tombée bas, très bas. Mais devant l'irrespect dont tu fais preuve, encore aujourd'hui, tu peux toujours tomber plus bas, je ne te récupèrerai pas.
Mais aujourd'hui, la nostalgie s'ajoute à la haine que je peux avoir envers toi. Tu n'as plus aucune crédibilité à mes yeux et tu n'en auras plus jamais. Tu es allée beaucoup trop loin. Rien ne sera plus comme avant. Même si un jour tu reprends contact, j'ai pas assez de pitié pour recommencer comme avant.

Tombe.
Ecrase-toi.
Mais écarte-toi de mon chemin.

Fous ta vie en l'air, si tu n'as que ça à faire. Tu n'es que mensonge, malhonnêteté, nonchalance, hypocrisie et j'en passe et des meilleurs. Je te hais comme je t'ai aimé.


Aujourd'hui, je me rends compte que j'ai gagné, oui, j'ai gagné contre toi, mais j'ai perdu quelqu'un de cher. Une soeur. Mais aussi un père. Et des p'tits. Mais celle qui a le plus perdu, ici, c'est bien toi. T'as tout perdu.

Lundi 8 novembre 2010 à 21:08

Et puis à la fac, y'a ELLE.
<3

http://hey-june.cowblog.fr/images/hachixshoji358623ec9.jpg

Lundi 8 novembre 2010 à 20:32

Cette nuit j'ai rêvé qu'on se réconciliait. Et puis en fait non, on ne se réconciliait pas, on se retrouvait. Parce que vous étiez mes Meilleurs, à cette époque où je n'étais encore qu'au stade de transition entre l'adolescence pure et dure, et ce que je suis maintenant.

Chronologiquement, ça a réellement commencé avec toi, E. On a commencé les conneries ensemble. Mon époque gothique, c'était avec toi. La première cuite (60%), c'était avec toi. Les premières "sorties", c'était avec toi. Les premières clopes, c'était avec toi. Les premiers CD "stranges", comme Marilyn Manson, Eths, KoRn et cie, c'était avec toi. Et les premiers sentiments mélangés c'était aussi avec toi. On a perdu contact, mais cela reste un bon souvenir, malgré ce qu'on a pu traverser.

Ensuite j'ai attaqué le lycée. La Rochelle. Nana, on a partagé la même chambre d'internat, dès le premier jour. Les premiers sarouel, les atébas et cie, c'était avec toi. Les soirées à m'endormir dans ton pauv' petit lit d'internat, en t'écoutant lire un bouquin, c'était avec toi. Les papotages, c'était avec toi. On s'est éloigné l'année d'après, mais sans pour autant perdre contact. T'as choisi une autre voie. Mais l'année encore d'après, on s'est retrouvé, et depuis, Hachi ne peut se passer de Nana. T'es en Australie maintenant. T'es avec ton mec depuis un moment. Et je te l'avais prédis ! Ouais, 1 an et demi après, j'en suis encore fière =). J'aime tant te raconter ma vie, et t'écouter, et te suivre dans tous les magasins de meuf de La Rochelle, alors que c'est pas mon truc. Hachi et Nana.

En même temps, y'a eu toi, K. Je ne te l'ai jamais dit mais en seconde, je t'admirais. Tu étais rayonnante, quand on était en Théâtre. Je me suis toujours dit que tu pourrais faire une carrière de ouf. On était pareilles. Des mecs. Et pourtant. Jean trop grands, écrase-merdes, débardeur noir. Tu m'as rappelé mon père. Le même signe astrologique, le même "tic" de siffler à longueur de journée, un comportement d'asociale, tout, tout chez toi me rappelait mon père (et moi par la même occasion). Cette personne qu'à l'époque, je haïssais. Et je commence à penser que c'est grâce à toi, inconsciemment, que j'ai pu réussir à m'en sortir. On s'est suivi, sans le vouloir, et pourtant on a perdu contact. Crois-moi, ça m'a fait mal. Et c'est plus ou moins de ma faute. Mais tu m'as laissé de côté. Tant pis.

En même temps il y eût cette famille de théâtreux. J'étais nulle en théâtre, j'étais trop timide, trop renfermée, et putain, vous m'avez changé. M., B., G., G., enfin, les théâtreux internés, on était une famille. Et tous, sans exception, avions des problèmes avec un certain membre de notre famille. On en a vécu, des choses. M., comme K., je t'ai perdue de vue aussi, ça me fait mal aussi, mais, encore une fois, tant pis. L'internat. C'est Secret Story, cette histoire ! Des liens qui se font, d'autres qui se défont, des délires, des bad, des soirées massage, des couples, des rumeurs. Dont toi, E. J'avais fait de toi ma petite soeur, même si ce n'est pas ce que tu voulais à l'origine. Maintenant tu es heureuse avec ta meuf, alors je suis contente, parce que je t'en ai fait baver, je crois, sans même le vouloir. Et même les théâtreux non-internés, je vous appréciais. Je me souviendrais toujours quand je me suis retrouvée avec une peste dans ma chambre d'internat, la seule personne avec qui j'ai failli me figther, je me souviendrais toujours comme vous m'aviez soutenu. Même ceux dont je ne soupçonnais aucune once de sympathie envers moi. Finalement, nous étions une grande famille, avec Mr B. comme père.

C'est en terminal que je me suis éloigné de ces théâtreux internés. Pour les C. Ha, le trio de choc ! En théâtre, toujours ensembles. Vous alliez jusqu'à m'accompagner fumer alors que vous ne fumiez pas, voire même toi, C. la blonde, tu détestais ça. Avec vous, j'ai mûri. On pouvait avoir des discussions tant sérieuses que débiles. On pouvait aussi se prendre la tête, gentiment. Mais vous étiez toujours là. Et aujourd'hui encore, vous êtes là. Et vous m'avez comprise. Ma Clou, tu as fini par m'avouer, et crois-moi, j'y aurais jamais cru. Mais on reste cependant d'excellentes amies. C., j'aime nos conversations psychiques ! Même si on se voit très peu, vous êtes, avec Nana, les seuls Vrais de l'époque du lycée avec qui je ne veux pas perdre contact. Avec vous, j'ai su trouver, enfin, ma place. Je n'avais pas l'impression de "suivre". Et putain ça fait du bien de se sentir appréciée.

Maintenant c'est la Fac.
C'est différent. 
L'indépendance.
Mais ça, c'est une autre histoire.


http://hey-june.cowblog.fr/images/MiyazakiAoi052.jpg



<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast