hey-june

Take a sad Song and make it better.

Lundi 8 novembre 2010 à 20:32

Cette nuit j'ai rêvé qu'on se réconciliait. Et puis en fait non, on ne se réconciliait pas, on se retrouvait. Parce que vous étiez mes Meilleurs, à cette époque où je n'étais encore qu'au stade de transition entre l'adolescence pure et dure, et ce que je suis maintenant.

Chronologiquement, ça a réellement commencé avec toi, E. On a commencé les conneries ensemble. Mon époque gothique, c'était avec toi. La première cuite (60%), c'était avec toi. Les premières "sorties", c'était avec toi. Les premières clopes, c'était avec toi. Les premiers CD "stranges", comme Marilyn Manson, Eths, KoRn et cie, c'était avec toi. Et les premiers sentiments mélangés c'était aussi avec toi. On a perdu contact, mais cela reste un bon souvenir, malgré ce qu'on a pu traverser.

Ensuite j'ai attaqué le lycée. La Rochelle. Nana, on a partagé la même chambre d'internat, dès le premier jour. Les premiers sarouel, les atébas et cie, c'était avec toi. Les soirées à m'endormir dans ton pauv' petit lit d'internat, en t'écoutant lire un bouquin, c'était avec toi. Les papotages, c'était avec toi. On s'est éloigné l'année d'après, mais sans pour autant perdre contact. T'as choisi une autre voie. Mais l'année encore d'après, on s'est retrouvé, et depuis, Hachi ne peut se passer de Nana. T'es en Australie maintenant. T'es avec ton mec depuis un moment. Et je te l'avais prédis ! Ouais, 1 an et demi après, j'en suis encore fière =). J'aime tant te raconter ma vie, et t'écouter, et te suivre dans tous les magasins de meuf de La Rochelle, alors que c'est pas mon truc. Hachi et Nana.

En même temps, y'a eu toi, K. Je ne te l'ai jamais dit mais en seconde, je t'admirais. Tu étais rayonnante, quand on était en Théâtre. Je me suis toujours dit que tu pourrais faire une carrière de ouf. On était pareilles. Des mecs. Et pourtant. Jean trop grands, écrase-merdes, débardeur noir. Tu m'as rappelé mon père. Le même signe astrologique, le même "tic" de siffler à longueur de journée, un comportement d'asociale, tout, tout chez toi me rappelait mon père (et moi par la même occasion). Cette personne qu'à l'époque, je haïssais. Et je commence à penser que c'est grâce à toi, inconsciemment, que j'ai pu réussir à m'en sortir. On s'est suivi, sans le vouloir, et pourtant on a perdu contact. Crois-moi, ça m'a fait mal. Et c'est plus ou moins de ma faute. Mais tu m'as laissé de côté. Tant pis.

En même temps il y eût cette famille de théâtreux. J'étais nulle en théâtre, j'étais trop timide, trop renfermée, et putain, vous m'avez changé. M., B., G., G., enfin, les théâtreux internés, on était une famille. Et tous, sans exception, avions des problèmes avec un certain membre de notre famille. On en a vécu, des choses. M., comme K., je t'ai perdue de vue aussi, ça me fait mal aussi, mais, encore une fois, tant pis. L'internat. C'est Secret Story, cette histoire ! Des liens qui se font, d'autres qui se défont, des délires, des bad, des soirées massage, des couples, des rumeurs. Dont toi, E. J'avais fait de toi ma petite soeur, même si ce n'est pas ce que tu voulais à l'origine. Maintenant tu es heureuse avec ta meuf, alors je suis contente, parce que je t'en ai fait baver, je crois, sans même le vouloir. Et même les théâtreux non-internés, je vous appréciais. Je me souviendrais toujours quand je me suis retrouvée avec une peste dans ma chambre d'internat, la seule personne avec qui j'ai failli me figther, je me souviendrais toujours comme vous m'aviez soutenu. Même ceux dont je ne soupçonnais aucune once de sympathie envers moi. Finalement, nous étions une grande famille, avec Mr B. comme père.

C'est en terminal que je me suis éloigné de ces théâtreux internés. Pour les C. Ha, le trio de choc ! En théâtre, toujours ensembles. Vous alliez jusqu'à m'accompagner fumer alors que vous ne fumiez pas, voire même toi, C. la blonde, tu détestais ça. Avec vous, j'ai mûri. On pouvait avoir des discussions tant sérieuses que débiles. On pouvait aussi se prendre la tête, gentiment. Mais vous étiez toujours là. Et aujourd'hui encore, vous êtes là. Et vous m'avez comprise. Ma Clou, tu as fini par m'avouer, et crois-moi, j'y aurais jamais cru. Mais on reste cependant d'excellentes amies. C., j'aime nos conversations psychiques ! Même si on se voit très peu, vous êtes, avec Nana, les seuls Vrais de l'époque du lycée avec qui je ne veux pas perdre contact. Avec vous, j'ai su trouver, enfin, ma place. Je n'avais pas l'impression de "suivre". Et putain ça fait du bien de se sentir appréciée.

Maintenant c'est la Fac.
C'est différent. 
L'indépendance.
Mais ça, c'est une autre histoire.


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